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The Veil (Mini-series, épisodes 1 et 2) : les espions font joujou

Publié le 04 mai 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Veil (Mini-series, épisodes espions font joujou

Un thriller international cela a quelque chose d'excitant sur le papier, surtout quand on est français et qu'une partie de la série se déroule à Paris. Mais The Veil n'a rien à nous offrir, rien de bien excitant à nous mettre sous la dent si ce n'est un casting plutôt solide (et notamment Elisabeth Moss - La Servante écarlate -). Ces deux premiers épisodes ne sont pas spécialement excitants. Disons que c'est un ennui poli que j'ai passé devant The Veil. Créée par Steven Knight ( Peaky Blinders, See et plus récemment De grandes espérances), The Veil nous plonge dans un univers d'espionnage assez filiforme. Disons que l'on a certains ingrédients intéressants qui tirent du côté des fictions britanniques et des romans de John Le Carré mais au delà de ça, le vase est assez creux. Le plus gros souci que j'ai eu avec The Veil pour le moment c'est le fait qu'elle n'a rien d'original à proposer. L'ambiance Jason Bourne pourrait être excitante si le scénario était suffisamment étoffé et savait créer un mystère qui vaut le coup.

Entre Istanbul et Paris en passant par Londres. Une course-poursuite mortelle entre deux femmes...

Malheureusement, après deux épisodes, je ne vois pas ce que The Veil a réellement de consistant à nous proposer. Elisabeth Moss incarne Imogen Salter, une agent du MI6 (et l'actrice nous claque son meilleur accent britannique) solitaire qui change de nom et d'associés suivant ses missions. Avec ces deux premiers épisodes, The Veil fait la promesse de mélanger tout ce qui s'est déjà fait dans le genre de Homeland à Jack Ryan. Mais je ne suis pas contre une redite, juste qu'il faut savoir être original et ce n'est jamais vraiment le cas. Il y a une menace terroriste contre les Etats-Unis qui se dessine et The Veil mélange alors les ingérences de la CIA, un portrait plus que cliché des pays et habitants du Moyen Orient (et ça commence à devenir assez chiant à voir) et Imogen qui sera forcément celle qui va sauver tout le monde à la fin.

Est-ce que l'on avait besoin d'une série qui se contente de refaire ce que l'on a déjà vu des dizaines de fois mais en moins bon ? Non. The Veil se veut donc nerveuse sans les nerfs. C'est assez étrange comme sentiment car même si la série tente d'étoffer son récit et ses personnages, j'ai l'impression d'avoir vu deux épisodes assez vides. Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent de ce thriller faussement complexe. Le vrai attrait de The Veil c'est son côté international. La série veut que l'on ressente cela et fait tout pour que l'on ait différentes dynamiques de lieu. C'est tout à son honneur mais là aussi cela manque de pertinence. Difficile de pleinement s'investir dans une série qui a du mal à décoller après deux épisodes. Je suis assez curieux de voir la suite mais étant donné la courte durée de la saison, je sens que l'on est en train d'assister à un nouveau soufflé qui retombe façon Citadel l'an dernier sur Amazon Prime Video.

Note : 4/10. En bref, pas suffisamment excitant ou original pour être percutante. Même Elisabeth Moss est incapable de sauver The Veil de sa médiocrité.

Prochainement sur Disney+


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