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La love story entre Moleskine & écrivains

Publié le 28 septembre 2011 par Nathalielenoir

La love story entre Moleskine & écrivains

Depuis que l’éditeur italien Modo & Modo a décidé de relancer le mythique calepin noir à élastique initialement fabriqué par une entreprise familiale tourangelle qui avait fait faillite dans les années quatre-vingt, la marque Moleskine® réinvente sa mythologie en se voulant le fidèle compagnon des écrivains et artistes.

Si les carnets de notes de Pablo Picasso, Henri Matisse, ou encore Ernest Hemingway n’étaient pas à proprement parler des Moleskine, force est de constater que la marque a su séduire maints auteurs célèbres ou anonymes.  Je le reconnais volontiers, je suis moi-même Moleskine-addict, à l’instar de plusieurs de mes consoeurs et confrères…

Le terme moleskine, vient de l’anglais mole skin c’est à dire peau de taupe. C’est une toile de coton enduite d’un vernis souple imitant le grain du cuir, évoquant la couverture des carnets de notes et croquis des artistes et intellectuels des deux siècles derniers. Couverture noire, angles arrondis, fermeture par un élastique de même couleur, pochette intérieure, ce carnet légendaire se veut à la fois compagnon de voyage et complice de création recueillant brainstorming, notes et croquis.

En relançant la franchise il y a quelques années, Moleskine® a particulièrement ciblé sa campagne marketing sur les artistes et écrivains, se réclamant l’héritage de grands noms tels que Vincent Van Gogh, Pablo Picasso, Ernest Hemingway ou encore Bruce Chatwin, ce dernier ayant effectivement prisé les carnets édités par l’entreprise tourangelle.

C’est d’ailleurs cet auteur qui va contribuer à élever le petit carnet noir au rang d’icone en lui consacrant quelques pages dans son ouvrage Le chant des pistes. Il y raconte sa détresse lorsque le propriétaire de sa papeterie parisienne habituelle lui a annoncé la mort du « vrai Moleskine » et confesse avoir aussitôt acheté un stock considérable de ces calepins avant son départ pour l’Australie.

La société italienne s’inspirera d’ailleurs de ce témoignage lorsqu’elle décide en 1997 de ressusciter la marque. Si la gamme regroupe aujourd’hui un vaste choix de carnets, agendas, journaux, sacs et autres instruments d’écriture, rattachés à des univers pour le moins éclectiques, on sent la volonté de Moleskine de raviver la flamme des auteurs, pour preuve la série d’interviewes intitulées An author a month publiée sur le site mère. Des écrivains célèbres y témoignent, dans des interviewes écrites et vidéo, leur amour pour les célèbres carnets. Mais Moleskine va bien plus loin dans son opération séduction, s’associant à des séminaires, lançant des ateliers d’écriture, jouant les mécènes à travers diverses manifestations pour la promotion de jeunes artistes ou apportant un soutien financier à des associations humanitaires comme lettera27 qui défend le droit à la culture et l’éducation.

Parmi les illustres aficionados de Moleskine, on compte notamment le romancier Neil Gaiman qui a publié sur son blog diverses odes au Moleskine.

Parce que c’est de notoriété publique, un auteur prend des notes partout et tout au long de la journée, il se relève parfois même à cet effet au beau milieu de la nuit, et le/la scénariste ne fait pas exception à la règle. Tant qu’à griffonner dix-huit heures sur vingt-quatre, autant le faire sur des carnets d’exception, non? Et là où Moleskine est particulièrement rusé, c’est que la marque lance régulièrement des éditions limitées qui font vibrer le geek en nous. J’ai fondu pour ma part sur l’édition Snoopy puisqu’il est mon philosophe favori (je vous reparlerai d’ailleurs très prochainement de mon Moleskine, photos à l’appui, puisque je lui dédié un usage très particulier) et je ne voudrais pas balancer les copains mais j’ai un confrère qui s’est rué sur l’édition Star Wars, actuellement en vente (Yann, si tu me lis… ;-) ).

Je vous laisse sur ces présentations de Moleskines d’auteurs célèbres, issues d’une grande exposition itinérante organisée par la fondation lettera27 évoquée plus haut. Au menu, les notebooks de la poétesse Annie Freud, du romancier/scénariste J.J. Connelly et  du cinéaste Mike Figgis, miam!




Et vous amis lecteurs, êtes-vous Moleskine-addicts ou en passe de le devenir?

Copyright©Nathalie Lenoir 2011

PS: ceci n’est en aucun cas un article sponsorisé, qu’on se le dise…


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