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[Cinéma] 5 bonnes raisons d’aller voir Creed

Publié le 11 janvier 2016 par We Are Girlz @we_are_girlz

Ce mercredi 13 janvier sort le 7ème volet de la saga Rocky : Creed, l’héritage de Rocky Balboa. On a pu le voir, on l’a adoré et on vous donne seulement 5 de nos bonnes raisons pour foncer le voir en salles.

Synopsis : Adonis Johnson n’a jamais connu son père, le célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed décédé avant sa naissance. Pourtant, il a la boxe dans le sang et décide d’être entraîné par le meilleur de sa catégorie. À Philadelphie, il retrouve la trace de Rocky Balboa, que son père avait affronté autrefois, et lui demande de devenir son entraîneur. D’abord réticent, l’ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter…

creed michael b jordan

Si ce Creed n’est pas sans défauts (classique, un peu longuet au démarrage et une bande son pas de plus inoubliables), il a quand même réussi à nous tirer la larmichette, à nous clouer au siège et à nous donner envie de voir une suite alors qu’on en est déjà au 7ème épisode de la saga… Voilà 5 raisons pour lesquelles la magie Balboa opère encore :

Pour Stallone

Rocky sans Stallone, ce n’est pas vraiment Rocky et pourtant…Dans Creed, celui qui joue à merveille l’étalon italien se fait plus discret, plus vieillissant. Mais on retrouve le personnage que l’on a vu traverser les décénnies et Stallone trouve le ton juste pour passer le flambeau au fiston Creed, en douceur. Il n’en reste pas moins drôle et émouvant, comme il a pu l’être dans les précédents Rocky qui sont sûrement dans la carrière de Sly les films les plus personnels qu’il a pu faire. Et on l’aime comme ça Stallone : sensible, gentil, un peu comme un vieux tonton qui nous aurait vu grandir…

Pour Michael B Jordan

Rien à voir avec le basketteur célèbre mais ce Michael cherche à se faire un nom au ciné, comme son personnage cherche à se faire un nom dans la boxe. Et après Creed, nul doute qu’il y arrivera…On sent ici que le réalisateur a voulu faire du jeune Creed un nouveau Rocky que l’on pourra voir et revoir dans une saga, et Michael B Jordan a clairement les épaules pour en porter une. Dans Fruitvale Station, le jeune acteur avait déjà ce mélange de rage, de malice et de tendresse dans le regard qui vous le fait apprécier rapidement. Dans Creed, il nous prend aux tripes par son désir de chasser ses vieux démons, et régler ses « daddy issues » proprement pour exister dans la vie. Mission accomplie Mr Jordan, et on l’espère à très vite !

Pour la réalisation musclée

Ce Rocky là voit pour une fois Stallone en simple producteur et non au scénario. Ce Rocky là ne parle pas vraiment de Rocky. Ce Creed aurait donc très bien pu se planter s’il n’avait pas été réalisé par Ryan Coogler qui tient au projet depuis longtemps. On sent dans le film tout l’amour que Coogler porte à la saga. Il la respecte, tout en lui donnant un bon coup de modernité. A la place des trompettes classiques, on entend du rap. A la place des entraînements qu’on lit sur du papier, on les lit sur iphone. Mais restent des plans « à l’ancienne » qui, par leurs mouvements de caméra, leur ralenti, leur interprétation, vous colleront les larmes aux yeux. Qui aurait cru que voir quelqu’un courir dans la rue serait si émouvant…? Bien joué Ryan Coogler, on a trouvé quelqu’un capable de tenir 12 rounds sur un ring sans faire trembler sa caméra, et on vous remercie pour les frissons et la tendre nostalgie apportée au film…

Pour la boxe

Et oui. Si les Rocky ne sont pas que des simples films de boxe et qu’ils racontent toujours bien plus que ce qu’ils laissent paraître, il n’empêche que les poings et les coups font partie intégrante de l’histoire et c’est aussi pour ça qu’on va les voir. Les amateurs de boxe ne seront pas en reste avec Creed. On y voit 3 vrais champions de boxe, on transpire toujours autant avec le perso principal qui trime à l’entraînement, et on souffre toujours autant sur le ring, où la caméra est au coeur de l’action. Le combat final fait mal, est sanglant à souhait, et on a bien du mal à rester immobile sur son siège sans hurler à baby Creed de faire attention à sa garde ou de frapper à tel ou tel endroit. Preuve que ça marche : le public ne retient pas ses « vas-y ! » et autres applaudissements face à certains coups bien trouvés.

Pour Rocky

Last but not least… Il a beau ne pas porter le nom de Balboa, ce Creed est un Rocky 100% pur jus. Il n’empêche que ceux qui ne connaissent pas les précédents peuvent totalement apprécier le film qui reste universel. Mais pour les fans, c’est un plaisir de chaque instant. Dans chaque plan, dans chaque phrase, dans chaque apparition de rôle féminin, et dans chaque petit détail même animalier (poules et tortues !) on est dans le tout premier film Rocky. Dans son scénario aussi bien sûr puisque par la présence même du fils de Creed les liens sont fait (et respectés) avec au moins les 4 premiers films de la saga. Mais si on trouve un clin d’oeil à l’ensemble de l’oeuvre à chaque scène ou presque, ce n’est jamais trop lourd et le réalisateur s’en sert pour faire avancer son personnage. Le dosage parfait entre hommage et modernisation en somme. Le film nous donne juste ce qu’il faut de nostalgie pour avoir envie de revoir les anciens, tout en nous faisant apprécier une nouvelle histoire que l’on a envie de voir continuer. Une belle réussite qui plaira à toutes les générations et vous donnera sans aucun doute l’envie de prendre des gants et d’aller gravir les marches les plus célèbres de Philadelphie et bien plus encore…


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